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Geai des chênes – Bois des Trous (Essonne)
L’hiver approche à grands pas et pour le geai des chênes, comme pour beaucoup de ses congénères, se nourrir va s’avérer plus compliqué au quotidien. Ainsi, à l’instar de l’écureuil, cet oiseau aux plumes d’un bleu intense si caractéristique va profiter de l’automne pour se constituer des réserves de graines et notamment de glands, d’où son nom. Il va en cacher un peu partout, sous la mousse, dans des cavités naturelles ou même dans des trous qu’il va creuser lui-même et recouvrir de feuilles mortes ce qui va lui assurer une petite réserve de secours lorsque la nourriture se fera plus rare pendant l’hiver. Ce comportement, tout comme celui de l’écureuil est une aide précieuse pour la biodiversité puisque sur les 5000 glands que le geai va mettre de côté à l’automne on estime qu’environ 60% ne seront pas consommés durant l’hiver permettant à de nombreux chênes de naître le printemps suivant… Plutôt maline, cette Nature, non ?
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Rouge-gorge juvénile – Brétigny (Essonne)
Je clôture ma petite série sur le Rouge-gorge avec ce juvénile, probablement âgé de 2 à 3 semaines. De petites tâches jaune-orangé commencent à apparaître de-ci de-là sur son plumage mais il est encore loin de ressembler à un adulte. Le dos est brunâtre et n’arbore pas encore la couleur gris-vert caractéristique d’un adulte. Il lui faudra aussi attendre quelques jours avant que sa gorge et sa poitrine puissent se teindre d’orange. Pour l’instant il ne ressemble donc pas à grand-chose mais bon, après tout c’est encore un ado… Chez d’autres espèces telles que l’Homo Sapiens par exemple, c’est aussi souvent le cas…
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Rouge-gorge – Saintigny (Perche)
Comme je vous l’indiquais la semaine dernière, le Rouge-gorge est un oiseau assez facile à observer car peu farouche. Par contre, contrairement à d’autres espèces telles que les étourneaux ou les corneilles que l’on croise souvent en groupe, le Rouge-gorge est plutôt solitaire et on le rencontrera donc souvent tout seul. Les couples se forment chaque année sans effectuer de parades nuptiales et se séparent dès que les oisillons sont en âge de quitter le nid. Solitaire, je vous dis…
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Rouge-gorge – Bois des Trous (Essonne)
Le Rouge-gorge est un mignon petit passereau rondouillard et court sur pattes qui comme son nom l’indique est reconnaissable entre mille grâce à sa gorge rouge orangé. Sédentaire, il est très territorial. Si vous le croisez au détour d’un sentier, repérez bien la zone où vous l’avez observé et revenez-y fréquemment, vous le recroiserez à coup sûr ! Très commun dans nos jardins, parcs et forêts, vous n’aurez aucun mal à l’observer, il est en effet assez peu farouche et se montre souvent curieux vis-à-vis des bipèdes que nous sommes, profitez-en !
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Frontinelle – Site Natura 2000 (Essonne)
Cette petite araignée qui joue les équilibristes est une frontinelle (Frontinellina frutetorum). On peut l’observer dans les lieux chauds et secs, les buissons ensoleillés, les bords de chemins et les lisières forestières plutôt entre Avril et Juillet. Elle construit sa toile dans les buissons ou les branches basses des arbres, en nappe sur deux niveaux. Postée entre les deux, tête en bas, elle attend patiemment les insectes qui percutent les fils d’achoppement du dessus et retombent piégés dans le bol de toile du dessous. Sur l’image, pas encore de toile conséquente. Notre élégante arachnide se déplaçait de brin d’herbe en brin d’herbe sur son fil tel un funambule probablement à la recherche d’un bon emplacement pour tendre sa toile…
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Sittelle torchepot – Parc de la Greffière (Essonne)
Ce joli petit passereau au ventre roux et au dos gris-bleu est une sittelle torchepot. Reconnaissable entre mille avec son bandeau noir sur les yeux façon Zorro, elle fréquente les forêts et les parcs et on peut la trouver assez facilement un peu partout en France. Très à l’aise dans les arbres grâce à ses griffes très puissantes on pourra l’apercevoir très souvent se déplacer en quête de nourriture le long des troncs et des branches y compris la tête en bas à la façon d’un grimpereau. Son bec long et pointu lui permet à la manière d’un pic de trouver sa nourriture en tapant sur l’écorce des arbres et si l’on tend bien l’oreille c’est un excellent moyen de la repérer !
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Couleuvre à collier – Marais de Misery (Essonne)
On ne s’en douterait pas forcément lorsqu’on la croise dans un champ ou dans son jardin mais la couleuvre à collier est une excellente nageuse ! Elle vit d’ailleurs assez souvent près de l’eau, à proximité d’une mare, d’un étang, d’une rivière ou d’un lac où elle va pouvoir trouver de quoi se nourrir avec des amphibiens ou des petits poissons. Excellente en plongée également, elle est capable de rester sous l’eau entre 15 et 20 minutes ! Pas de crainte à avoir cependant si vous la croisez lors de votre baignade, puisque, contrairement à la vipère, la couleuvre est totalement inoffensive pour l’Homme.
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Grèbe huppé – Itteville (Essonne)
Pour clôturer cette petite série consacrée depuis quelques semaines au grèbe huppé, une dernière photo permettant d’admirer la magnifique collerette rousse et la huppe noire de ce gracieux volatile encore tout ruisselant après sa pêche fabuleuse ! Cette fois-ci, pas de petit mollusque ou de petite ablette à se mettre sous le bec mais une prise bien plus conséquente ! Notre habile pêcheur mettra un petit moment avant de parvenir à faire glisser sa proie le long de sa gorge jusqu’à son estomac mais le jeu en valait la chandelle !
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Grèbe huppé juvénile – Brétigny-sur-Orge (Essonne)
Je poursuis ma série entamée la semaine dernière sur le grèbe huppé avec ce juvénile dans sa dernière phase avant l’âge adulte. Il commence à avoir le cou élancé comme un adulte, les tâches roses de peau nue situées sur sa tête lorsqu’il était plus jeune ont disparu et son oeil commence à se teinter de rouge. Dans cette phase qu’on pourrait considérer comme celle de l’adolescence il n’a plus besoin que ses parents subviennent à ses besoins nutritionnels en lui donnant la becquée. Il se débrouille seul, comme un grand, comme l’atteste la photo de ce malheureux petit mollusque qui va finir sous peu dans l’estomac de notre adroit petit grèbe !
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Grèbe huppé et son jeune – Morsang-sur-Orge (Essonne)
Le grèbe huppé fait partie de mes oiseaux d’eau préférés. Sa grâce, son élégance et son physique si particulier avec sa huppe noire et ses plumes couleur feu sur l’arrière de la tête le rendent irrésistible à mes yeux. Et pourtant, avant de devenir adulte les jeunes grèbes huppés ne ressemblent en rien à leurs parents ! Ainsi, à la naissance, le grèbe a la tête striée de rayures blanches et noires y compris sur le bec et des tâches rouges sur le front, devant les yeux et jusque sur le bec ! Petit à petit ces tâches vont s’estomper et devenir rose pâle avant de disparaitre complètement à l’âge adulte en même temps que les rayures. Etonnante nature !