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Foulque macroule – Saint-Michel-sur-Orge (Essonne)
La semaine dernière je vous proposais une foulque macroule en contre-jour. Une esthétique intéressante mais il n’était pas facile de reconnaître l’animal ! Cette semaine, voici donc une foulque macroule bien identifiable avec son large front blanc légèrement rosé, ses petits yeux rouges et son bec blanc lui aussi. Très présente sur les plans d’eau de France et de Navarre, on peut l’observer toute l’année ! Pourtant c’est une espèce migratrice… Comment est-ce possible ? Et bien c’est tout simple en vérité. Les foulques qui nichent en France vont migrer plus au Sud, dans la péninsule ibérique tandis que leurs cousins qui nichent au Nord de l’Europe, en Scandinavie ou dans les îles britanniques, vont quant à eux migrer également plus au Sud… vers la France ! On peut donc effectivement observer des foulques en France toute l’année mais ce ne sont pas les mêmes !
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Foulque macroule – Morsang-sur-Orge (Essonne)
La foulque macroule est un oiseau aquatique très commun en France. On peut l’observer sur tout type de plan d’eau, même petit : étang, lac, rivière, bassin de retenue et même sur les plans d’eau des parcs urbains. Les algues ou même les plantes présentes sur les berges suffiront à son bonheur puisque son régime alimentaire est essentiellement végétarien. Le contre-jour permet de bien distinguer le bec et les narines de notre foulque ainsi que le petit brin d’algue qu’il vient d’attraper pour son repas. C’est un procédé que j’utilise très souvent, le contre-jour. Les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de mes attentes mais parfois, je trouve que ça donne un aspect très original et résolument artistique à la photo. Pas vous ?
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Sarcelle d’hiver – Igny (Essonne)
Derniers jours !!! La saison d’observation se termine pour les oiseaux qui hivernent par chez nous en France et plus particulièrement en Ile-de-France. L’occasion d’admirer une dernière fois la belle sarcelle d’hiver. Le mâle, que l’on peut observer ici, arbore une tête brun-chocolat ornée d’un masque vert bordé de jaune du plus bel effet ! Si vous avez un peu de chance, vous pourrez en croiser encore dans le coin dans les zones humides tels que les étangs, les marais ou les bassins de retenue mais la plupart sont reparties plus au Nord pour se reproduire pendant la période estivale. Il faudra patienter jusqu’à l’hiver prochain pour l’observer de nouveau par ici !
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Fuligule morillon – Brétigny (Essonne)
Cette semaine je poursuis la série des canards peu communs que l’on peut rencontrer en hiver en France avec ce magnifique fuligule morillon ! Un bec bleu, une tête noire avec des reflets bleu-violet, une jolie huppe et un oeil éclatant d’un jaune or, pas de doute possible, c’est un mâle ! Etangs, rivières, marais ou bassins de retenue, notre petit plongeur n’est pas trop difficile en période d’hivernage alors si vous avez ce genre de plan d’eau près de chez vous, tentez votre chance pour essayer de l’apercevoir mais dépêchez-vous ! Tout comme le canard chipeau, il niche très rarement en France et la période d’hivernage s’achève bientôt…
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Canard chipeau – Marais de Misery (Essonne)
L’hiver est une saison particulièrement intéressante pour les ornithologues de tout poil puisque l’on croise à cette période de nombreuses espèces migratrices que l’on ne voit presque jamais le reste de l’année !! C’est le cas du canard chipeau, un mignon petit canard au plumage très graphique de la même famille que le colvert mais un peu plus petit. On devrait encore pouvoir l’apercevoir sur nos plans d’eau au mois de Mars mais ensuite il faudra patienter jusqu’à l’hiver prochain… Ne tardez pas !
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Héron garde-boeufs – Cherré (Sarthe)
Je clos la série consacrée aux échassiers de France avec ce héron garde-boeufs. Originaire d’Afrique il a l’habitude d’y suivre les troupeaux de grands mammifères herbivores de type buffles ou zèbres. Pourquoi ? Tout simplement pour profiter des nombreux insectes qui les parasitent ! Une relation gagnant-gagnant. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir notre futé petit héron carrément perché sur son hôte reconnaissant… Son aire de répartition s’est élargie au fil du temps et on le trouve depuis les années 70 en Europe et notamment en France où il a dû s’adapter en accompagnant les chevaux et les bovins.
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Grande aigrette – Brétigny (Essonne)
Cette semaine, pour compléter la série sur les échassiers que l’on peut croiser en France, je vous présente la Grande aigrette. Plus grande que l’aigrette garzette et plus élancée, on pourra facilement la différencier de cette dernière grâce à un bec jaune-orangé et une coloration vert clair à sa base. Notre élégante a bien failli disparaitre au début du siècle dernier, victime de sa beauté et de la mode des plumes d’apparat sur les chapeaux des dames de cette époque. Elle a heureusement pu se refaire une santé depuis et ses effectifs grimpent lentement mais sûrement notamment grâce à son classement en tant qu’espèce protégée.
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Aigrette garzette – Brétigny (Essonne)
Je poursuis cette semaine ma série sur les échassiers en vous présentant une aigrette garzette. Elle fait partie de la même famille que le héron cendré mais contrairement à ce dernier son bec est noir et son plumage d’un blanc immaculé. On la trouve un peu partout en France. Elle fréquente les eaux peu profondes des zones côtières mais aussi les étangs ou les marais à l’intérieur des terres. Comme le héron cendré, on pourra facilement l’observer en train de pêcher sur le bord des plans d’eau grâce à ses grandes pattes et son bec fin comme une dague. Mais pas seulement ! Levez le nez et observez également les arbres car contrairement à ce qu’on pourrait croire, malgré leur poids plus conséquent qu’un passereau ou un pigeon, ce type d’échassier se perche volontiers dans les arbres !
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Héron cendré (adulte) – Morsang-sur-Orge (Essonne)
La semaine dernière, je vous présentais un héron cendré juvénile. Cette semaine, voici un héron cendré adulte. Mais comment les différencier ? C’est assez facile en réalité, il suffit d’observer la tête de l’animal. Chez l’adulte, le front et la calotte sont blancs entourés de deux bandes latérales noires qui se rejoignent en huppe au niveau de sa nuque et le bec est jaune-orangé. Le juvénile, quant à lui arbore un plumage globalement gris au niveau de la tête et présente un bec très sombre dans sa partie supérieure. Et oui, l’espèce de natte noire si élégante sur l’arrière de la nuque, ce sont bien des plumes ! Etonnant, non ?
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Héron cendré (juvénile) – Fontenay-le-Vicomte (Essonne)
Cette semaine, j’entame avec ce héron cendré une petite série sur les échassiers que l’on peut croiser un peu partout en France. Le héron cendré est très répandu aujourd’hui sur notre territoire mais cela n’a pas toujours été le cas. Cette espèce fut longtemps considérée comme nuisible à cause de son régime alimentaire constitué pour l’essentiel de poissons et de ce fait l’Homme élimina sans pitié ce concurrent durant de nombreuses années ! En 1975, enfin, le héron cendré fut ajouté à la liste des espèces protégées et depuis, fort heureusement, ça va beaucoup mieux pour notre échassier ! De 3000 couples nicheurs environ à la fin des années 60, la population a grimpé au fil des ans sur le territoire national jusqu’à franchir la barre des 30000 au début des années 2000 !
Ce héron cendré juvénile ne serait peut-être pas ici sous vos yeux sans cette politique de protection des milieux naturels et des espèces menacées menée par la France depuis plus d’un siècle…